Le compostage de surface

Tout le monde a déjà entendu parler du compost, mais connaissez-vous le compostage de surface ? Et le compostage à froid ? Peut-être que oui, mais alors quelle est la différence entre le compost et le compostage de surface ? On voit ça tout de suite dans l’article !

 

Le compostage de surface

Je vous ai déjà parlé de l’intérêt du compost au jardin potager, pour les agriculteurs ou maraîchers. Et je ne reviendrai donc pas en détail sur tout ce que j’y ai détaillé. Si cela vous intéresse je vous invite à lire l’article avant de lire celui-ci : l’intérêt du compost. On entend assez fréquemment parler de compostage de surface dans le monde de la permaculture. Mais il demeure quand même une certaine part d’ombre sur cette technique pourtant très simple. Essayons tout d’abord de comprendre ce qu’est le compost de surface et ce qui le différencie du compost traditionnel.

 

Qu’est-ce que le compostage de surface

Le compost en surface, est une technique de compostage qui s’inspire de la nature. Du processus naturel de vie des plantes et des autres organismes vivants. Au lieu de faire un compost en tas, ou de le faire dans un silo, le compostage en surface se fait directement sur le sol de la parcelle concernée. Il s’agit de faire composter la matière organique directement sur le sol. Si vous habitez en ville ou que vous n’avez qu’une terrasse pour cultiver vos plantes, cette technique y à tout à fait sa place. Dans des proportions raisonnables et du moment que vous fassiez attention à avoir un sol de qualité (riches en organismes vivants). Une astuce pour ce faire est de prendre une poignée de terre en forêt et de la mettre directement dans ces pots et jardinières. Néanmoins, n’introduisez pas de vers de terre, ils n’auraient pas assez de place ni de nourriture. Maintenant qu’on a compris ce qu’était le compostage de surface, voyons ce qui le différencie du compostage à froid.

 

forêt le sol, la terre et les champs
Les forêts sont un parfait exemple du modèle naturel de formation des sols. La matière organique tombe sur le sol, le protège et nourrit les organismes du sol. Photo de Aya Okawa

Le compostage à froid

Le compost de surface peut en fait être considéré comme un compost à froid. Le compostage à froid est un compost qui n’est pas monté en température, comme cela se fait normalement dans la nature, et contrairement à ce que l’on cherche à faire dans les tas de compost traditionnels. Cela a des avantages et des inconvénients. Comme toute autre technique, en permaculture, elle n’est pas à appliquer sans réfléchir : il faut prendre en considération le contexte dans lequel on se trouve et voir si cela est adapté (à notre façon de jardiner, à notre jardin, à nos moyens, envies etc).

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu   Le compostage de surface
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Un compost à froid peut très bien être un compost en tas. Cela ne dit pas que ce dernier ne montera pas en température. Cela se produit car il y a une grosse concentration d’humidité et de matière azotée. Mais ce n’est pas le but recherché, et la montée en température n’est pas aussi forte que dans le cas des composts traditionnels. D’ailleurs cette technique amène plusieurs avantages comme des efforts en moins à faire : pas besoin de retourner fréquemment le tas de compost. Mais le compost à froid amène aussi des inconvénients, comme le fait de devoir attendre plus longtemps pour que le compost se fasse.

J’ai entendu dire que le compost ainsi obtenu était de bien meilleur qualité qu’un compost qu’on fait monté à haute température, est-ce que vous avez déjà essayé ? N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire sous l’article !

 

Concrètement, on fait comment ?

L’équilibre carbone azote

mulch champignon brf
Vous pouvez voir un champignon pousser aisément à travers le mulch (qui était relativement fin). Ils sont très utiles dans l’écosystème et aident les plantes à grandir en s’associant à leurs racines. Ils forment une association symbiotique que l’on appelle la mycorhize.

Comme pour chaque compost, il est assez important de respecter une proportion de matière organique. Ici la proportion, on s’en fiche un peu, je vais m’expliquer. Le compostage de surface, se fait à la surface. Mais il ne vous aura pas échappé que je parle souvent de permaculture et que j’essaye de vous amener les techniques qui semblent les plus adéquates et les plus écologiques et efficaces pour votre jardin potager. Tout en vous expliquant leurs avantages et leurs inconvénients. Du coup, si vous avez lu quelques uns de mes articles, vous savez que je vous parle souvent du mulch. Et c’est précisément de quoi il est question ici.

Si vous ne savez pas ce qu’est le mulch, je vous invite à lire l’article assez complet que je vous ai écrit sur le sujet : le mulch qu’est-ce que c’est ? Je vous y donne aussi plusieurs conseils et astuces pour le mettre en place.

Voilà, vous savez donc que je vous recommande, dans la mesure du possible, de mettre un mulch carboné à la surface du sol (des matières sèches et brunes donc), comme la paille. Et cela contrebalance parfaitement les matières azotées que vous apporterez par vos déchets de cuisine dans votre compost de surface !

Donc nul besoin de vous embêter avec les proportions ici, faites comme cela vous convient. Évidemment je vous déconseille de mettre un seau de déchets dans un endroit et de partir. Essayez de répartir sous votre mulch vos déchets de cuisine, et de privilégier les matières carbonées pour constituer votre mulch.

 

Une astuce pour le mettre rapidement en place

Avant même de commencer son potager, le compostage en surface peut tout à fait être mis en place ! En effet, vous pourrez mettre vos déchets directement à composter sous une couche de carton ou une couche épaisse de mulch pour préparer une zone de culture. Vous pouvez bien entendu planter des pommes de terre, des fèves ou autre pour préparer et récolter en même temps. À ce propos vous pouvez lire cet article sur la culture des pommes de terre : un technique très simple pour cultiver des pommes de terre sans efforts.

 

Pourquoi faire du compostage de surface

Les avantages d’un compost de surface

  1. Le fait de mettre en place un compostage de surface vous apporte plusieurs avantages. On peut citer par exemple celui du gain de place. En effet, beaucoup de jardiniers ont un petit jardin potager. Et si on peut toujours trouver une petite surface pour faire un tas de compost, il est parfois dommage de le faire si cet espace aurait pu servir de surface cultivable. C’est pourquoi le compostage de surface constitue une bonne solution à ce problème. Composter ses déchets de cuisine, et tous ses autres “déchets” directement à la surface des planches de culture permet de gagner de la place !
  2. Le fait de faire son compost directement à la surface du sol permet aussi de conserver entièrement les bienfaits du compost sur place. Les jus de matières azotés qui s’écoulent durant le processus de compostage vont directement aller dans la terre de vos cultures au lieu d’aller dans la terre sous votre tas de compost.
  3. Le fait de composter votre matière organique directement sur place vous permet aussi d’augmenter très rapidement la vie présente dans le sol. Les vers de terre viendront directement ici, ainsi que tous les micro-organismes qui devraient déjà être présent grâce à un mulch épais. Cela attirera aussi leurs prédateurs et enclenchera les rouages de la biodiversité dans votre jardin potager en permaculture.
  4. Et pour finir on peut aussi dire que le compostage de surface est une solution rapide à ce que l’on nomme la faim d’azote. Lorsque l’on épand de la matière organique riche en carbone, ce qui est conseillé pour un mulch, un des effets est la faim d’azote. Il s’agit en fait d’une absorption rapide de l’azote contenu dans la terre par les micro-organismes qui se développent rapidement et qui vont attaquer la cellulose de votre mulch. Cet effet dure quelques semaines et beaucoup de jardiniers en ont peur. Mais pas d’inquiétude à avoir, tout rentre vite dans l’ordre. Surtout si vous pratiquez le compost en surface de votre sol qui apporte en général des matières riches en azotes (déchets de végétaux de cuisine).

 

Les inconvénients du compostage de surface :

  1. Une des critiques que l’on entend souvent est que cela n’est pas très esthétique et j’en conviens. Sauf que… avec le mulch ce problème n’en est plus un, puisque tout est caché par le mulch qui recouvre la terre sur plusieurs centimètres. J’ajouterai que la matière organique se décompose rapidement. Par exemple, une peau de banane que l’on repère très facilement le premier jour, va très vite noircir et se mêler au décor. Au bout de 2 jours : ni vue, ni connue !
  2. L’un des inconvénients auquel on peut réfléchir est le suivant : lors de la montée en température, un compost détruit le pouvoir germinatif des graines en dormance. Or, un compost obtenu par le compostage à froid ou compostage en surface n’a pas détruit le pouvoir germinatif des graines qu’il contient. Pour les grosses graines qui peuvent pousser à travers un mulch épais, cela peut poser problème : on évitera de les y intégrer si cela nous dérange. Il s’agit de la même logique pour les pommes de terre qui peuvent repousser à partir d’épluchures. Je ne vois pas ça comme un inconvénient chez moi, cela me fournit des récoltes inattendu et je trouve que cela fait partie du merveilleux du jardinage, mais cela peut être gênant pour vous. Pour les graines plus petites, comme l’herbe, vous n’avez pas de soucis à vous faire. Et si elles poussent quand même à travers le mulch, les arracher (si cela est vraiment utile) sera bien plus facile dans ce cas, car la terre sera bien ameublie. L
  3. Par ailleurs, si vous avez de gros problèmes de rongeurs, cela n’est peut-être pas la meilleure technique à mettre en place dans votre jardin. Avisez en fonction du lieu et de votre jardin. Avoir quelques rongeurs dans un jardin est chose courante et mettre quelques déchets de temps en temps ne va pas faire exploser leur population, mais cela favorise leurs développement, c’est certain. Ces rongeurs ne sont pas porteurs que d’inconvénients bien sûr, comme tout, ils ont une part à jouer dans l’écosystème, mais il est compréhensible de ne pas désirer une présence trop appuyée de nos amis les rongeurs. Dans ce cas, un compost en tas protégé d’un grillage semble être une bonne alternative.

 

Vous avez déjà utilisé cette technique ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous en nous partageant votre expérience ! Pour ma part, il s’agit d’un mélange des deux pratiques : à la fois du compostage en tas (pour gérer toute la matière organique à décomposer et pour me fournir de la terre de semis, en partie tout du moins), et du compostage de surface.

Et n’oubliez pas de partager cet article autour de vous. 😉

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63 réflexions au sujet de « Le compostage de surface »

  1. Bonjour,
    J’espère ne pas poser une question déjà traitée,..
    Quelles solutions envisager pour un composte de surface, durant la période hivernale, avec 1 mètre de neige?
    Je ne trouve pas de bonnes idées..outre de déneiger, ce qui n’est pas franchement facile, ni dans l’ordre des choses.
    Merci !

  2. Bonjour ! Merci pour cet excellent article, je pratique moi même une technique similaire que j’appelle le paillage. Ce procédé fonctionne bien et comme vous le dîtes, cela permet de travailler avec la nature et de profiter de nombreuse avantages !

    Je pratique aussi une sorte de permaculture (je cultive certains endroits sous forme de culture en buttes. C’est à dire que je fais plusieurs couches comme du bois, du mulch, du compost… et je viens planter directement dedans.

    Daniel L.

    1. Bonjour Daniel, merci pour votre message.

      Je pratique aussi le paillage, que je distingue du compostage de surface. En effet, le paillage est le dépôt de “paille” sur le sol, pour le recouvrir. Cela a des avantages, c’est un type de mulch (jetez un oeil à l’article sur le mulch si ce n’est pas déjà fait : le mulch en permaculture).

      Concernant la permaculture, attention à ne pas confondre méthode et techniques. La culture sur butte est une technique que l’on peut (ou pas !) inclure dans un design en permaculture. La permaculture est beaucoup plus large, c’est un cadre conceptuel qui a 3 grands principes. Pour en apprendre plus : La permaculture, qu’est-ce que c’est ?

  3. Bonjour,
    Merci pour cet article très clair !
    Je suis totalement novice au jardin, mais je m’intéresse au bien mangé et au zéro déchets, et des discussions avec des amies m’ont amenée à faire qq recherches sur le compostage de surface.
    Je viens d’aménager dans ma maison et je m’interrogeais sur le fait d’acheter ou pas un bac à compost. Je suis en bord de mer en Normandie, donc un climat pas très froid ni très chaud, mais de forts vents et un sol assez sableux. Il y a une haie de troènes plantée il y a deux ans qui a beaucoup souffert de violentes tempêtes. Il y a qq semaines, nous leur avons fait un paillage avec du miscanthus.
    J’imaginais mettre au pied de ces arbres, sous le miscanthus, mes déchets de cuisine. Est-ce possible ? Profitable ou plutôt déconseillé ?
    Enfin, si c’est intéressant, une fois la période de l’automne passée, que faire de mes déchets culinaires ?
    Je vous remercie !!
    Mathilde

    1. Bonjour, vous pouvez tout à fait y mettre vos déchets de cuisine (végétaux). Associé au mulch de miscanthus, cela permettra d’améliorer la qualité du sol et donc, à terme, la rétention d’eau et des nutriments dans le sol. Vous pouvez utiliser vos déchets de cuisine associé à un mulch carboné tout au long de l’année. La décomposition est en général assez rapide. Néanmoins, si vous en avez trop, vous pouvez faire un petit tas compost en plus.

  4. Bonjour, sur terre argilo-calcaire, quel type de compost (mûr ou peu décomposé ) et de paillage conseillez vous? (sur petit jardin potager).
    2- Peut-on intégrer du fumier de cheval dans le compost ménager? J’ai lu que c’était risqué et pour les plantes (brûlure) et pour notre santé. Quel est votre avis?
    Bien cordialement,
    Pépita

    1. Bonjour, cela dépend plus des cultures que vous allez implanter au même endroit que du type du sol. Je vous conseille la lecture de cet article : le mulch au jardin en permaculture. Il est important que votre mulch (ou compost) soit équilibré au niveau du rapport Carbone/Azote : plus on tend vers une matière carbonée -marron et sèche, pour simplifier- mieux c’est. Vous pouvez donc vous tourner vers de la paille, qui semble être le meilleur compromis qualité/prix.

      Concernant le fumier de cheval, l’essentiel est de le faire composter avec une montée en température. Cela va contribuer à l’assainir. L’excès d’azote qu’il représente est effectivement un problème si vous l’épandez directement auprès de culture en place (ça provoque ce que l’on appelle en général des “brûlures”).

  5. Bonjour,

    Je voudrais savoir si je peux déjà commencer le compostage de surface autour d’un groseillier fraîchement replanté (d’un pot à la terre) ou si je dois encore attendre. Le sol est très argileux mais j’ai ajouté du terreau dans le fond du trou avant de mettre l’arbuste.

    Par ailleurs, comme je vis entre ville et campagne, il y a quelques rongeurs et chats qui se baladent (mon jardin est près d’un champs). Je voudrais savoir s’il existe un moyen en supplément du paillage pour éviter que des indésirables viennent se servir dans les déchets.

    Un grand merci pour cet article qui m’a bien aidé à démarrer.

    1. Bonjour Claire,

      Oui, cela est tout à fait possible ! Beaucoup de graines germent et poussent dans le compost (tomates, courges etc). Cela ne posera aucun problème à votre groseillier.

      Je ne pense pas que les chats soient un problème pour le compostage de surface, ils pourraient même tenir les rongeurs à distance (cela dépend de la fréquence de leurs passages et de leurs caractères, bien sûr). Il faut éviter de mettre des restes d’animaux, surtout dans le compostage de surface (viande, poissons, etc). Cela peut attirer certains rongeurs (et les chats, pour le coup).

      Par ailleurs, le paillage a plus tendance à protéger les rongeurs qu’à les éloigner, mais cela n’est pas un véritable problème si vous n’en avez que quelques uns. Néanmoins, le ricin est une plante qui a la réputation de tenir les rongeurs à distance. Vous pouvez utiliser du tourteau de ricin (bio) ou directement planter quelques pieds dans votre jardin. Il s’agit d’une magnifique plante, mais attention, elle est toxique.

      Belle journée à vous !

      1. Salut Heikel !! Comment vas tu depuis le temps ? Pas trop dur les restrictions ? Claire je confirme ce que Heikel a dit sur le compostage de surface. Les chats je pense seront plus un atout qu’un inconvénient. Effectivement le ricin est excellent pour repousser les rongeurs.Il y a quelques temps j’ai écrit sur mon site un article sur le sujet. Je me permets de mettre le lien https://spotjardinmonsite.com/2020/03/05/le-ricin/

        1. Bonjour et merci pour le partage.

          J’ai commencé le compostage autour de mon groseiller vendredi dernier. Le lendemain, un chat avait retourné une partie du paillage en bordure et laissé une belle odeur de pipi (je l’ai sentie en arrosant). J’ai trouvé une solution au problème en posant 4 branches sur le paillage pour qu’il n’y ait plus moyen qu’un chat le soulève.

          Depuis, plus de pipi !

          Encore merci pour tous vos conseils et articles.

  6. Je me suis lancée dans le compostage de surface grâce à des articles comme le votre pour mon mini jardin et mini potager. J’ai commencé à la fin de l’été dans certains endroits de mon jardin : j’ai mis envirron 3 cm d’herbe avec autant de feuilles mortes dessus. Et bien c’est impressionnant comment l’herbe du dessous c’est déjà décomposée sans odeur. En plus je mets du marc de café dessus. Bientôt je vais recommencer par dessus herbe + feuilles mortes. Et par la suite déchets maison + feuilles mortes. Je ne sais pas comment je ferai au printemps/été mais j’ai deja quelques idées pour l’herbe. Mon soucis c’est que j’ai pas de déchets carbonés. Sauf du canton brun j’en ai plein, mais ça se décompose vraiment bien ? (En coupant en petits morceaux).

    1. Bonjour,

      Le carton brun (s’il n’est pas traité) se décompose très bien ! Néanmoins vous pouvez vous même produire vos sources de matière ayant un rapport carbone azote élevé. Un “engrais vert”, que vous aurez laissé monter en fleur, commence à avoir un rapport carbone azote satisfaisant (le mieux étant de le laisser encore plus longtemps). Ensuite vous pourrez planter directement dans l’engrais vert que vous aurez préalablement soit couché, soit coupé. N’hésitez pas à planter serré. Par ailleurs, il y a beaucoup de paysans qui vendent des ballots de paille ou de foin peu chers (quelques euros le ballot). Si vous choisissez cette solution, prenez du bio.
      Vous pouvez aussi planter quelques plantes pour avoir suffisament de mulch. Le Miscanthus giganteus est une bonne référence en la matière. Il permet d’avoir un apport de matière carbonée en début de saison. Je sortirai un guide sur des plantes très intéressantes à avoir dans son jardin en permaculture d’ici quelques mois, il y aura une fiche sur cette plante et bien d’autres !

      Belle journée à vous.

      1. Alors moi j’ai procédé de la façon suivante: l’automne j’ai recouvert toute la surface de mon potager avec mes dernières tontes de gazon. Ensuite dessus j’y ai étalé quelques cm de paille que j’ai déchiquetée avec ma tondeuse. Ensuite tout dispersé quelques bassines de cendres de bois et enfin une couche des feuilles mortes passées ds ma tondeuse encore.
        Et ensuite quasiment quotidiennement tous mes déchets de cuisines le les transforme en mini julienne et je dissémine sur le jardin. Par ailleurs, je garde tous mes marcs de café que je fais sécher, mes coquilles d’oeufs que je passe au moulin à café et mes boites à oeufs (sans couleur et étiquettes) que je réduis en poudre ds le moulin à café. Je mélange ces 3 ingrédients et parsème ensuite le potager.

  7. bonjour, je vais tenter de faire cette méthode pour mon jardin de fleur……
    je pensais mettre des journaux, j’en ai beaucoup, dessous déchets de cuisine, dessus déchets verts.
    est-ce que vous pensez que ça va marcher ?
    je rajoute de la paille ou déchets bruns ?
    merci

    1. Bonjour Sabine, le papier présente un rapport carbone azote élevé, ce qui veut dire que c’est déjà une matière carboné. Il n’y a pas besoin de rajouter de la paille si c’est une question d’équilibrage du rapport carbone azote. Néanmoins je souhaiterais attirer votre attention sur deux ou trois choses :

      Choisissez des journaux à l’encre biodégradable (les journaux en couleurs, en général, ne le sont pas il me semble).

      De plus, si les journaux constituent une excellente protection au dessus du sol (mulch) et une bonne source de carbone, je pense qu’ils bloquerons l’eau lorsqu’il pleuvra (si vous les étalez les uns sur les autres). Ils peuvent néanmoins constituer une très bonne première couche lorsqu’il s’agit de préparer une surface pour les cultures à venir. Notamment en automne, étalés les uns sur les autres, ils permettent d’isoler le sol et de faire mourir les plantes en dessous, couche à laquelle on adjoint en général du carton et/ou de la paille. C’est une technique souvent utilisée en jardinage en permaculture. Cependant, vous n’êtes pas obligé de l’étaler de cette manière sur le sol, vous pouvez aussi le couper en bout et le mettre sur le sol.

      Enfin, je ne trouve pas les papiers journaux très esthétique au jardin, ce n’est que mon avis personnel bien entendu, mais comme il s’agit d’un jardin de fleur, je pense que c’est un critère à prendre en compte.

      À très vite

    2. Bonjour, j’ai une question au sujet des résidus de toilettes sèches. peut-on les intégrer au compostage de surface, sous le mulch ? si oui à quelle proportion ?

  8. Bonjour, Merci pour cet article très intéressant. Je composte en tas, mais le compostage en surface me semble encore bien mieux et plus simple. Est-il possible de le mettre en place ailleurs qu’au potager, que je n’ai pas encore, autour d’arbustes par exemple? Merci pour votre réponse.

    1. Bonjour Aurélie, merci pour le compliment.

      Effectivement, le compostage de surface est faisable ailleurs qu’au potager ! Cela permettra de nourrir la vie du sol au pied de vos arbustes. N’hésitez pas à le recouvrir par un mulch, on a tendance à oublier que le sol au pied des arbustes peut aussi être mulché. 😉

  9. Depuis maintenant 4 ans que j’ai acheté ma maison , je fait ce type de compostage , et sans même savoir que d’autre le font dans leur jardin! L’idée mes venu en regardant les champs de cultivateurs , ils ne ramasse jamais les fanes et autres résidu de culture , ils les laisse en place et laboure au printemps . Pourquoi ce devrait être différent dans nos jardins ? En plus d’es restants de plantes du jardin ,j’y rajoute des feuilles à l’automne et les cendres de mon poèle a bois le printemps . Ma thecnique est très simple : tous l’hiver , je jette directement au jardin tout mes résidus de fruits et légumes et mes coquilles d’œufs , directement dans la neige (j’habite au Québec ,donc congeler tous l’hiver),et au printemps je fait un très léger grattage de surface pour enfuire dans les 10 premiers centimètre du sol .L’été je compost en tas. Quand vient le temps des semis tout est pourri et assimilé au sol ! Mais la dernierres fois que je l’ai fait j’ai vus plein de vers de terre , coupé par ma petite pelle … Au printemps je vais faire différrament , je vais faire un mulch avec les feuilles morte que j’ai sur mon terrain , dépauser par dessus les résidus laisser en surface .Avec un peu de fumiers composté pour contrer la fin d’azote causé par le paillage de feuilles. Comme ça les vers vont avoir la paix et moins de travail pour moi ! Et le paillage va me permettre de composter en surface tout l’été , sans avoir un jardin qui ressemble à un dépotoir! À trop vouloir avoir un terrain propre comme un salon , les gens empêche la nature de faire son travail et rend leurs terrain stérile , et ils doivent acheter de l’engrais par la suite…Ici en Amérique du nord , le sacro saint american dream avec la pelouse parfaite et les buisson tailler à la perfection et encore de mise , je trouve ça tellement ennuyeux et mort… Je préfère de loin mon terrain semis-naturel avec toute sa vie et son abondance ! Et j’ai plus de temps pour l’admirer au lieux de passer mon temps à tout contrôler…Mon terrain est un véritable écosystème donc je fait partit!Je pratiquais déjà la permaculture avant de savoir ce que ça voulais dire! Félicitation pour votre blog!

    1. Bonjour,

      Super commentaire merci pour votre retour ! “À trop vouloir avoir un terrain propre comme un salon , les gens empêche la nature de faire son travail et rend leurs terrain stérile , et ils doivent acheter de l’engrais par la suite…” Vous avez tout résumé je pense. Il faut changer son regard sur les choses. Mais c’est difficile quand on a été habitué au potager bien propre et toujours désherbé (ce même jardin potager qu’il faut biner très fréquemment : une tâche harassante s’il en est !) personnellement, je me suis très vite intéressé par le jardinage “naturel”, “bio”, la permaculture, l’agroécologie. Donc c’est une évidence pour moi que la terre soit recouverte, avant même d’avoir commencé à jardiner.

      Merci pour le compliment, n’hésitez pas à laisser d’autres commentaires. Le partage est la clé.
      Meilleurs voeux !

  10. Bonjour. Je pratique deux composts: un de surface avec épluchures, fruits/légumes trop abîmés pour être récupérés. Et un autre, en tas où je mets divers déchets de cuisine dont restes de repas etc… L’intérêt, du compost de surface est évidemment de stimuler la vie du sol, d’apporter ce qu’il faut aux plantes là où elles en ont besoin, les limaces et escargots en raffolent, mais aussi les insectes, souvent je cache sous le paillage mais cet été, j’ai laissé des déchets de melons en vue, ainsi les insectes volants (frelons notamment) ont délaissé mes fruits auquels ils s’attaquaient pour prendre ces restes… Quand au compost en tas, il est dans une zone où il ne me gêne pas (et pas pratique à cultiver) et me sert une fois tamisé à faire mes semis…

    Merci pour cet article très intéressant!

    1. Bonjour Muriel 🙂

      Génial, merci pour votre commentaire ! Effectivement, l’intérêt principal est de stimuler, et ce très rapidement, la vie du sol !

  11. J’ai un balcon et pas de paille ! Je rajoute mes déchets dans les bacs de fleurs ou de légumes (je suis autonome en salade, et légumes verts) et je recouvre avec des petits tapis de mousse pour l’humidité et l’esthétique. J’ai aussi un compost dans lequel je mets les vieilles plantes et leur terre, les bouquets de fleurs, les boites à œufs, etc. Je suis ravie car je ne peux renouveler ma terre (âge et plus de maison de campagne) et j’arrive à maintenir une terre humifère et sa faune.

  12. je lis beaucoup de choses sur le compostage de surface à planquer sous le mulch mais je ne comprends pas très bien. Des déchets de cuisine, j’en ai tous les jours, alors une fois que j’ai étalé mon mulch, il faut que je le soulève à chaque fois ? Et jusqu’à quand étaler mes déchets pour pouvoir cultiver au printemps ?

    1. Bonjour. Tout dépend de quels déchets il s’agit. Évitez les plats composés et limité les apports d’aliments cuits qui risquent d’attirer les rongeurs etc.
      Je vous conseille de placer les déchets directement sous le mulch effectivement, afin que la faune du sol puisse la décomposée bien tranquille.
      Tout dépend de votre surface et du nombre de personnes dans votre foyer. Sans ces informations, ce que je vous dirais n’aurait pas de valeur. Je peux juste vous dire qu’en général c’est vite décomposé, surtout sous un mulch. Et que ça n’empêche pas de cultiver même s’il y a des déchets sur la terre. À vous de jugez et de faire vos propres essais donc.

      Heikel

    2. Salut Edwige !!
      Pour compléter les explications d’Heikel je dépose sur mon sol que des épluchures et et éventuellement du papier essuie tout. Et oui, il faut à chaque fois écarter la couverture de son sol et la remettre ensuite sur les déchets déposés. Ce n’est rien du tout à faire. C’est très rapide. Je confirme que ça se décompose très rapidement et ça n’empêche pas de faire ses plantations au printemps.

  13. Cet article est hyper intéressant! J’étudie le sujet et tous les livres que j’ai lus disent que la maturation préalable des matériaux est nécessaire avant d’amender son sol avec. Mais là, d’après les commentaires (grâce auxquels j’ai compris ce qu’était le compost de surface parce qu’en lisant l’article j’avais pas compris), ça a l’air de marcher très bien.
    Alors merci beaucoup d’avoir partagé cette méthode, c’est une hyper grande avancée, je suis étonnée de pas en avoir entendu parler avant. Ca vient d’où et c’est sorti quand?
    Merci encore, je vais essayer dès que possible!

    1. Bonjour Amanda, merci pour votre commentaire. Parfois notre style ou nos explications ne conviennent pas à tous. C’est pour cela que j’invite les lecteurs à commenter au maximum, à poser leurs questions et à interagir.

      Effectivement, vous pouvez laisser directement vos déchets (sans maturation préalable) sur la terre, et sous un mulch de préférence.

      Honnêtement je ne pourrais pas vous dire depuis quand cette technique est utilisée par les jardiniers/paysans… Par contre, ce qui est sûr, c’est que ça existe depuis très longtemps dans la nature. Les feuilles et les fruits tombent directement au sol (sans maturation préalable), et se “composte” sur place depuis des centaines de millions d’années. 🙂

      Très bonne semaine, à bientôt,
      Heikel

  14. Je met dans mon jardin tous les déchets organiques que je trouve tout au long de l’année, tout y passe du copeaux de résineux, du bambou, épluchures de cuisine, pommes de pains, tonte, la taille des fruitiers , épines de sapins … etc…
    Je pose tout au hazard que ce soit sur les buttes ou dans les allées, et je plante et sème au milieu.

    1. Et j’imagine que tout se passe bien, sinon vous l’auriez mentionné. C’est ce que disaient les fermiers de fermes biologique en permaculture du Bec Hellouin. Ils pensent aussi que c’est la diversité de leur mulch et de leur couvert qui leur confère beaucoup d’avantages précieux. Et qui contrebalance les effets “négatifs” des résineux sur le sols.
      A bientôt,
      Heikel. 🙂

  15. Moi je le fais depuis des années j’ai arrêté le travail du sol il y a 2 ans dans un sol très argileux. On m’avais dit que se serait impossible. Je passe pour un extra terrestre du jardin car je récupère les déchets vert de mes voisinset j’ai un jardin qui ne ressemble a rien celon certains. Et je m’en fiche que ce ne soit pas très esthétique. Au moins quand je fais un trou pour planter mes plants je me retrouve avec des quantités de vers de terre astronomique .que du bonheur

    1. Super nouvelle ! On remarque bien lorsque l’on étudie un tout petit peu les différents profils de sols, entre labourés et non labouré, que les sol labourés sont bien plus compactés et souffrent d’un manque flagrant de vie et d’humus.

      Je vous souhaite beaucoup de découvertes de ce genre, et beaucoup de bonheur dans votre pratique du jardinage ! 😉

  16. Salut Heikel !!
    Mon commentaire est parti tout seul. Désolé. Je recommence donc. Tu n’auras qu’à effacer le premier.
    Encore une fois de plus ton article est complet. J’ai de la place dans mon potager pour faire un tas de compost mais finalement je vais le supprimer ce qui me permettra de récupérer un petit carré supplémentaire. Je vais l’étaler sur le sol de mon potager en le recouvrant de paillage. ça tombe bien. Je dois renouveler mes fraisiers et ces derniers sont très gourmands en compost. Je vais donc déposer ce compost à l’emplacement que je prévois pour mes fraisiers. A l’avenir j’étalerais tous mes déchets d’épluchures, de fruits, coquilles d’œufs.. Etc.. sur le sol de mon potager en le recouvrant d’une couche de paillage. Merci à toi pour ce partage.

    1. Salut Jean Claude, merci pour ton commentaire !

      C’est un gain de place et de temps considérable de faire son compost en surface, directement sur le sol. Les vers de terre, les micro-organismes et les insectes décomposent la matière organique beaucoup plus rapidement ! D’après mon expérience et ce qu’on m’a dit en tout cas.
      Alors qu’un compost en tas ou dans un silo, il faut remuer, retourner etc.

      Quand on a un petit jardin potager, faire un compost en surface me semble une excellente idée !

      1. Même si on a un grand jardin. ça permet de préparer une parcelle à l’avance que l’on a déterminée pour telle plantation ou telle autre. C’est encore une tache que l’on ne fera plus (retourner le tas de compost avec la fourche). En plus on économisera aussi son dos.

  17. Bonjour, depuis le début de la saison, je le pratique également dans mon micro potager, principalement par esprit de simplicité et pour nourrir mes plantes en pot! Autre bénéfice, le compostage de surface nourrit les limaces et escargots qui n’ont plus faim pour les autres cultures :)!

    1. Bonjour Francis,

      Effectivement j’ai oublié de le dire, c’est un sacré avantage ! Le fait d’attirer les escargots et les limaces sur des déchets plutôt que nos plantes en train de pousser. C’est un grand avantage du compost en surface ! Je le rajouterai dans l’article !

      Merci pour votre commentaire !

  18. Oui, j’ai déjà expérimenté ! Et une fois de plus, je l’ai fait intuitivement, sans me soucier de savoir si cela se pratiquait ailleurs. Pour l’esthétique, j’ai rapidement compris la demarche : si je revois du monde, je “camoufle”sous la paille ( elle est toujours à proximité)ce qui peut apparaitre comme sale” pour certains yeux non avertis… Genre papiers d’essuyage non chloré, peau de melons, d’avocats…) et sans le savoir, comme mr Jourdain pour la prose, je fais du “compost de surface”et effectivement pour le carré, enfin rectangle où j’ai expérimenté le carton, les petits verts et autres locataires sont devenus plus nombreux, et la terre s’est constituée plus rapidement, a la grande joie des salades !

    1. Bonjour,

      Merci pour votre témoignage Nelly !
      Comme le disais Oscar Wilde : “La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.”

      Les insectes, micro-organismes et vers de terre doivent effectivement être à leur aises chez vous ! Il est très intéressant de faire son compost directement sur place, le compostage de surface, pour augmenter la vie dans nos sols !

      Beaucoup de personnes font, ou on fait de la permaculture sans forcément le savoir. Et une fois qu’ils en ont été informés, ils disent souvent “oh, mais je faisais déjà de la permaculture sans le savoir !”

      C’est du simple bon sens !

  19. Bonjour,
    Oui j’utilise beaucoup cette mèthode de compostage de surface….
    Et je recouvre de foin…. Joie de voir en plein èté, vers de terre actifs, légumes en pleine forme, et humaine joyeuse et pas fatiguée… Femme de 57 ans, je prends soin de la terre et de mon corps en lui offrant des gestes simples et efficaces pour tout ce petit monde….

    1. Bonjour,

      Voilà un magnifique témoignage ! J’ai aussi remarqué que les vers de terre, qui sont normalement bien peu présents à cette saison, montrent bien plus facilement le bout de leur nez. Le compostage de surface et le mulch ne doivent pas y être pour rien.
      Je vous souhaite beaucoup de joie dans votre jardin ! 🙂

      1. Salut Heikel, j’ai lu ton article suite au commentaire que tu m’a laissé, c’est intéressant mais cet été je prévois du melon Prescott hâtif et de belle tomates mais est ce que si je fais du compostage de surface mes plants ne vont pas avoir trop froid au niveau racinaire en début de saison ? Ne faut il pas que le sol soit réchauffé pour transplanter les plantes gourmandes en therme de chaleurs ? Comment fait tu ? Merci

        1. Bonjour Franck, en effet tu peux enlever le mulch en journée si tu veux réchauffer le sol rapidement au printemps. Néanmoins attention, les températures nocturnes restent parfois basses, et le gel guette toujours. Le mulch agit comme isolant et protège le sol du gel. Si tu oublies de le remettre avant une nuit froide, l’enlever pour réchauffer le sol aura été inutile puisqu’au final il subira une plus forte variation de température. Après, tout dépend d’où tu habites et de ton climat (micro-climat). Personnellement, je ne m’embête pas avec tout ça et je laisse le mulch, comme dans la nature. Certes, cela joue peut-être en ma défaveur dans certaines conditions, mais je me vois mal me rajouter tout ce travail. 😉

          1. D’accord, je suis de région Parisienne … ce n’est pas Brest mais on est pas au nord de la Loire non plus 🙂
            Et tu pense que le melon pourrait bien se développer même avec un sol frais ?

          2. Il faudrait que je me renseigne. Mais il existe des variétés de pastèques qui peuvent pousser au Nord de la Loire (jusque dans le Nord de la France), comme la moon & stars. Je ne vois pas pourquoi il n’existerait pas de variété de melon qui seraient acclimatés à ces régions ! 😉

          3. Cet été je vais essayer avec le prescott et si je le réussit je t’enverrais des photos et peut être même des graines si tu es intéressé 😉

          4. Bonsoir, je pense pour le coup qu’ une belle lasagne chauffante et semer les melons avec la chaleur remanante en fin de compostage serait plus multifonction: compost en place, précocité par chauffage, et amendement idéal pour les courges et pas de repiquage 😉

          5. Bonjour Rico, voilà une excellente alternative effectivement ! Les lasagnes sont une excellente technique, rapide à mettre en place et beaucoup d’avantages. Notamment quand on se lance en permaculture, c’est une des techniques qu’on peut quasiment tout le temps mettre en place pour commencer rapidement et sereinement un jardin potager en permaculture (mais pas que). Comme vous le dites, cela permet de lancer les cultures rapidement et de faire un compostage sur place. Ça amène donc le sol sous la lasagne à se régénérer rapidement. Après j’ai toujours trouvé que cette technique nécessitait beaucoup de matière première… Sauf en pot ceci dit. Il est tout à fait possible de faire une culture en lasagne dans des pots. Voilà un lien intéressant : https://www.youtube.com/watch?v=OID3kjz1Cu4
            À bientôt !

          6. Oui, et puis trouver des déchets azotés en hiver pour lancer une lasagne, bon courage…. reste le fumier…. bonne journée!

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