Quelle place laisser à la nature et au naturel dans un jardin potager ? En quoi cette question fondamentale est très intéressante ? Est-ce qu’il y a un intérêt à travailler avec elle ? On voit tout ça dans cet article !
Table des matières
Un carnaval d’article ?
Voici mon article sur le thème du carnaval d’article lié à la nature. Si vous n’en avez pas entendu parler, je vous invite à lire l’article que j’ai écrit à cet effet : mon carnaval d’article autour des bénéfices que nous apporte la nature. Pour les personnes qui ne sauraient pas ce qu’est un carnaval d’article, voilà en quelques mots une courte présentation.
Un carnaval d’article est un événement inter-blogueurs qui a plusieurs buts. Premièrement, et c’est là où réside tout l’intérêt pour vous, chers lecteurs, vous pouvez découvrir de nouveaux blogs et blogueurs. Pas forcément sur le thème du jardinage d’ailleurs. Cela permet aussi de confronter les idées, les points de vue ou les approches sur un sujet en particulier. Deuxièmement, pour les blogueurs c’est un événement très intéressant car il nous permet de tisser des liens entre nous, et de faire de nouvelles et très belles rencontres.
Lorsque l’échéance du carnaval d’article sera dépassée, j’écrirai un article contenant un passage de des articles de chacun des participants en y insérant des liens. Vous pourrez accéder à chacun des articles directement en cliquant dessus. Je vous proposerai aussi un livre électronique mis en page qui comportera chacun de ces articles.
La nature et le jardinage
Quelle place laisser à la nature lorsque l’on pratique le jardinage ? C’est une question que nous sommes en droit de nous poser. Quand on sait que pour une partie des jardiniers, encore trop importante à mes yeux, la nature constitue un danger ou quelque chose à contrôler, cela questionne. Si vous avez déjà lu quelques uns de mes articles, vous connaissez certainement déjà ma réponse, mais restez jusqu’à la fin, vous pourriez apprendre des choses intéressantes ! 😉
Personne ne réfutera un fait très simple, lorsque l’on jardine, nous sommes en contact direct avec ce que l’on peut appeler « la nature ». Et ce, à divers degrés, que ce soit dans région tropicale ou dans des cultures hors-sol. La nature est présente par divers éléments, déjà, les plantes elles-mêmes, mais aussi les insectes, l’eau, la pluie, le vent, le soleil, tout ce qui constitue le climat et les conditions naturelles du lieu en question. Et je pars du principe très simple que pour me faciliter la vie, il vaut mieux que je travaille avec, que contre la nature.
La résilience, la permaculture et le jardinage
Abordons le vif du sujet, pourquoi, personnellement, je choisi de laisser une part aussi grande que possible aux processus naturels et que j’essaye d’intervenir le moins possible ? Pour se faire je suis obligé d’introduire une notion fondamentale en permaculture : la résilience. J’en ai déjà parlé dans l’article débuter la permaculture en 7 conseils simples et efficaces.
La résilience est la capacité d’un système -peu importe le quel- à surmonter un problème de lui-même. Parfois en évoluant vers un autre stade -plus ou moins abouti- ou en revenant à son stade initial. Adapté au jardin potager, cela peut être surmonter une invasion d’insectes considérés comme indésirable. Dans ce cas précis, l’écosystème même de notre jardin potager réglerait le problème de lui-même, et bien mieux que nous le ferions nous-même en intervenant.
Ok, mais quel est le rapport avec la nature ?
C’est très simple et j’en ai déjà parlé, il s’agit en fait d’offrir à la nature la possibilité de créer un écosystème aussi complexe que possible. Ceci afin de gérer au mieux les divers déséquilibres qui pourraient se produire dans le jardin potager.
Pour paraphraser Charles Hervé Gruyer : plus la biodiversité d’un lieu est grande, plus sa résilience est grande. Et ce qui est fantastique, c’est que cela est très rapidement observable, il s’agit seulement d’essayer de ne pas intervenir à chaque fois. Je vous avait déjà présenter cette approche, notamment en faisant appel aux auxiliaires dans cet article que je vous recommande fortement : les auxiliaires au jardin potager, des alliés très précieux.
Par exemple, prenons l’exemple très connu des pucerons qui sont mangés par les coccinelles. Si vous décidez de laisser les premières plantes attaquées par les pucerons dans cet état, on imagine bien qu’elles ne produiront pas beaucoup, voire mourront dans les cas d’attaque les plus extrême. Cependant, en laissant ces vils pucerons se repaître du sucs vitaux des plantes, vous permettez par là-même d’inviter et de nourrir les prédateurs direct des pucerons. À savoir dans notre exemple, les coccinelles. Bien qu’un bon nombre d’autres insectes mangent des pucerons, comme les syrphes pour ne citer qu’elles.
Je pourrais argumenter longtemps sur le sujet, et donner beaucoup d’autres exemples, mais cela ne servirait qu’à alourdir le propos. J’espère que vous réfléchirez à la place que vous laissez à la nature dans votre pratique du jardinage. Et surtout, à pourquoi vous le faites.
Si vous avez des remarques n’hésitez pas à laissez un commentaire sous l’article, j’y répondrai avec plaisir. 🙂
Et n’oubliez pas de partager cet article sur les réseaux sociaux afin de propager cette idée !;)